Richard
Sep-23-2005, 19:07 GMT
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France
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| Je viens de lire un article concernant la tournée europeenne 2004 de Paul Simon et Garfunkel sur "Paris Match " ecrit par un homme encore plus bête qu´un âne, avec une attirance intellectuelle totallement inexistante. Un homme qui se nomme Romain Clergeat. D´aprés son article ce dernier n´aime pas Paul Simon et Garfunkel, n´aime pas les juifs, et en plus son article reflete une total meconnaissance sur d´une part le duo Paul Simon et Garfunkel et sur Paul Simon. Quand je pense que sur la premiere page il ose le qualifier de Journaliste specialiste, cela merite de notre part auprés de Paris Match un droit de reponse .
Bref JE RAGE ! je vous laisse juge voici l´article !
Simon et Garfunkel Par Romain Clergeat.
Un duo-duel
Depuis 1965 et « THE SOUND OF SILENCE », ils appartiennent à notre patrimoine mondial. Amis d?enfance, dix fois façhés et réconciliés, les voilà à Paris pour un concert unique. De ce tandem, toujours au bord de la rupture, notre spécialiste retrace l?étrange relation amour-haine, une irrepressible alchimie de couple.
Le premier ne sait jamais quoi faire de ses mains. Sur ses hanches, croisées dans le dos, dans les poches, et quarante ans de carrière n?y auront rien changé. C?est le plus grand, Art Garfunkel. Une allure un peu godiche pour celui qui chante en se prenant pour Barbra Streisand. Live, l?autre ressemble davantage à Georges Brassens qu?à Mick Jagger. Un pas vers son tabouret, deux vers le micro, un bras qui se lève parfois pour saluer la foule, c?est l?étendue de son jeu de scène. Ajoutez à cela un air à déprimer un menhir et vous aurez Paul Simon. C?est le compositeur. Comme ils ne manquent pas d?air, ils ont baptisé leur nouvelle tournée « Old Friends », eux qui on passé trente ans à se quitter, à se retrouver, à se séparer à nouveau, à se reformer encore, etc. Même s?il est vrai qu ?ils se connaissent depuis l?enfance.
A la fin des années 50, Art et Paul Habitent quasiment la même rue dans le Queens, à New York. Dès l?âge de 9 ans, ils s?accompagnent doublement : sur le chemin de l?école et en chanson. Car ces deux-là aiment gazouiller. Du coup, on les « réclame » pour le spectacle de fin d?année. Paul compose une chanson dans l?esprit « Alice au pays des merveilles ». Il en profite pour interpréter le lapin blanc, et art, le chat. Un rien les habille. Quelques années plus tard, à l?adolescence, ils forment un duo qu?ils baptisent Tom et Jerry sur proposition de Garfunkel, décidément très marqué par ce spectacle de fin d?année. A 15 ans, leur jeu de scène est déjà complètement maîtrisé. L?essentiel du génie créatif est dans les chansons, c?est Paul qui le dit, c?est lui qui les écrit, pas besoin de s?agiter dans tous les sens. Art opine. Art s?en fout comme il se fout un peu de tout. Seul chanter l?intéresse. Cette première tentative tombe comme une feuille d?automne, c?est-à-dire à plat. Les parents s?inquiètent et revoilà Art et Paul remis dans le droit chemin. Celui des études. L?histoire de l?art pour Art. Avrc ses grandes écharpes autour du cou et ses pulls en tricot chamarrés, il a le look de l?emploi. Paul aussi, cela dit. Ça aurait pu être la comptabilité, mais cela sera le droit. Triste comme le code civil, le métier de juriste lui ira comme un gant, pensent ses parents.
Ni l?un ni l?autre ne se plaisent beaucoup à l?université. Nous sommes au début des années 60 et tous ces jeunes qui ont des choses à dire à la face de la société leur donnent des idées. Ils le savent, ils le sentent, leur voie sera leur voix. Alors, ils quittent tout et reforment leur duo. Animés d?un grand dessein, ils balancent Tom et Jerry, ce sera, sobrement, Simon & Garfunkel. Ils écument les bars de Greenwich Village et leur allure d?étudiants un peu gauches, d?artistes emmitouflés, est dans l?air du temps. En outre, les compositions de Paul et leurs harmonies vocales ont réellement quelque chose d?envoûtant. L?Amérique et même le monde vont bientôt s?en apercevoir. En 1965, « The Sound of Silence » est un immense tube. Sans doute autobiographique, à en croire les déclarations de Paul. « Parmi le peu d?amis que je dénombre, il y a ma guitare et la pénombre, à qui je parle de temps à autre. Et puis Arthur bien sûr ». Bien sûr. Pour Art, qui est une espèce de Pierrot lunaire plutôt joyeux, la cohabitation avec ce partenaire si désopilant rend les tournées parfois pesantes. Mais les succès s?enchaînent. « Bridge Over Troubled Water », « The Boxer », « El Codor Pasa » ? Ce duo de voix à l?unisson n?a pas d?équivalent, hormis peut-être Paul et John au sein des Beatles. Les tons pastel de leurs mélodies s?inscrivent dans les retombées mélancoliques de l?explosion hippie. Ils deviennent de très grosses vedettes et leur population atteint des sommets avec « Mrs. Robinson », la chanson du file « Le lauréat ». Comme souvent, les problèmes ne sont alors pas loin.
Les critiques encensent les compositions de Paul, tandis que d?autres soulignent l?apport fondamental des couleurs vocales d?Art. Quand on montait les Beatles contre les ROllings Stones, au moins c?était deux groupes différents. Là, ils appartiennent au même duo, alors forcément?
Paul compose « Bridge Over Trouble Water » mais ne lui trouve finalement aucun intérêt. Art décide de la chanter seul. Triomphe. Paul s?en mord les doigts et y voit un coup bas. Paul a des choses à dire et écrit un morceau qu?il intitule tout en finesse : « Cuba si, Nixon no ». Art en rigole et lui fait écrire une chanson sur un choral de Bach. Tout ça sent la fin.
En 1970, ils se séparent. C?est Art qui dit partir? Paul se sent de taille à porter seul la gloire. Art n?est pas loin de penser la même chose. Pire, ils tentent de trouver le succès dans des registres différents, histoire de montrer où était vraiment le talent. Paul sort un disque de funk, les critiques pouffent. Art s?essaie au cinéma. Ni en bien ni en mal. Incolore. Paul finit quand même par sortir un petit tube de-ci de-là, pendant qu?Art interprète mollement des standards en crooner agréable à écouter en faisant ses cuivres.
Woody Allen, fasciné par ce petit juif célèbre et plus névrosé que lui, offre à Paul une apparition dans « Annie Hall ». Avec le temps, les rancoeurs s?apaisent et le compte en banque ne s?épaissit pas. Alors, en 1982, c?est le grand concert dans Central Park. Cinq cent mille personnes et quasiment un moment de la (petite) histoire de l?Amérique, les sixties douillettes reviennent fredonner aux oreilles des parents des yuppies aux dents longues.
Ce concert ne sera qu?un feu de paille et une belle opération financière. Les années 80 repartent pour Simon & Garfunkel comme les seventies avaient commencé : l?un sans l?autre. Art se prend pour Forrest Gump et se met à courir l?Amérique de long en large. Au gré d?interviews, il balance quelques piques sur Paul qui a « transformé son talent en arme ». Paul est torturé et souffre en silence de tout : de sa calvitie qu?il dissimule comme il peut (une casquette dans les années 60, une moumoute dans les années 80), de son homosexualité refoulée, du succès qui l?a fui. Mais Paul est un vrai musicien, curieux et finalement brillant. En 1986, parti s?inspirer en Afrique du Sud, il en revient avec un album réussi, mariant habilement World music, folk et rock. Le succès ne lui donnera jamais le sourire, mais c?est bon pour l?ego. Pourtant, son style, c?est passe-muraille : s?il n?a pas de tubes, tout le monde l?oublie. D?albums solo vite expédiés aux rayons « soldes », Paul et Art, chacun de son côté, traversent les années sans déranger personne. Comme Paul a quand même un peu plus de succès, ses bides sont parfois plus retentissants, ainsi « The Capeman », une comédie musicale? Art court toujours vaguement après le succès et , entre-temps, il est devenu père de famille. Ça lui permet au moins d?être présent dans les pages people des journaux, à défaut d?y figurer dans la section musique.
Si certains avaient un doute sur le nature des énièmes retrouvailles, les interviews qu?ils ont données dans la presse ont eu tôt fait de rassurer tout le monde. Interrogés séparément, ils ne sont d?accord sur rien. Y aura-t-il un nouveau disque ? l?un dit peut-être, l?autre pense ça peu probable. Est-ce cette fois la dernière tournée ? « Sans doute » dit l?un, « Il faut voir » pour l?autre. Pourquoi ont-ils, au moment d?aborder l?Europe, enlevé les photos sur l?histoire de l?Amérique qui passaient derrière eux pendant le spectacle ? «Parce que ça n?aurait rien exprimé pour les Européens », affirme Paul. « C?est ce qu?un artiste doit faire quand son pays ^parle trop fort et d?une façon trop provocante », explique plutôt Art. Une chose sur laquelle ils sont en revanche bien d?accord, c?est le prix des places : 140 dollars en moyenne. Sans doute le coût de la pyrotechnie? La tournée a déjà amassé près de 65 millions de dollars. Mais la nostalgie est toujours ce qu?elle est, et ça, ça n?a pas de prix.
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Marieno
Sep-24-2005, 14:04 GMT
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| L´article du Monde n´était tout de même pas aussi nul et surtout, aussi peu ou mal informé...on a l´impression que le gars est allé chercher une bio sur internet, l´a lue en diagonale puis il a dû se dire qu´il devait faire preuve d´imagination, et surtout de méchanceté gratuite, histoire de faire très "in"...Qu´il n´aime pas S&G ou PS ou AG, c´est son droit le plus strict, mais en tant que (soi-disant) journaliste, s´informer et informer les autres en vérifiant ses sources est tout de même la base de son job...l´éthique du journaliste, ce monsieur n´a pas l´air de connaitre...mais qui est-ce que ça étonnera? déjà que pour un sujet aussi "futile", on nous raconte des c..., alors je ne vous dis pas pour le reste...
Autre remarque: c´est marrant comme la rumeur selon laquelle PS (voire AG, voire les deux, c´est beaucoup plus excitant) est homo (ce qui ne serait pas une honte d´ailleurs) peut perturer...j´avais déjà entendu ça il y a bien longtemps dans une bio sur lui faite sur RFM (où son petit copain s´appelait, selon le journaliste, Paul Kane!!! fallait y penser, eh oui, Paul couche souvent avec lui-même!!! :-))...idem dans l´introduction d´une interview par Rock&Folk en 1980, selon laquelle, PS affichait son homosexualité (ce coup là, elle n´était pas refoulée!!! :-)); le plus drole, c´est qu´au cours de l´interview, Paul racontait qu´il était venu à Paris avec Carrie Fisher pour son anniversaire...bon évidemment, c´était peut être un voyage en tout bien tout honneur...:-) bref, encore du super boulot de journaleux!!!
PS: alors Amandine, on se retrouve...tu as délaissé un peu les sherlockeries? :-) |